Migros magazine  a fait un reportage sur la Famille Zanni… dont voici un extrait choisi:

Diane Zanni, 34 ans, graphiste

Diane fait partie des gens qui accordent une grande importance à l’état d’esprit dans lequel on fait les choses. Un repas un peu trop copieux ou un verre de vin ne sont pas interdits pour elle.

«Si on a dans la tête l’esprit du bonheur, de la gourmandise et la conscience de se faire plaisir, je pense que c’est moins nocif que si on culpabilise.» Vivre en fonction de ce qui fait sens en conservant la capacité de s’émerveiller des petits et grands bonheurs que la vie met sur notre chemin est plus important qu’une hygiène stricte. Même si cette adepte d’une alimentation saine avoue qu’ elle n’est pas prête à n’importe quelle concession. «Je privilégie les légumes du jardin et le local, bio et de saison. Je préfère me passer de viande plutôt que de manger un poulet élevé en batterie à l’autre bout du monde.» Sa philosophie est aussi ce qui permet à la jeune Mampreneur de tout assumer au quotidien: la gestion de sa famille et de sa petite entreprise de graphisme, Blancarmina. Un exercice de jonglage qu’elle a choisi de vivre avec humour. «C’est l’école de la souplesse et de l’adaptation! Si une fille rentre en pleurant alors que je suis au téléphone avec un  client, je dois inventer des solutions… Mais c’est aussi ce que j’aime: perdre mes repères et en recréer tous les jours.» Pour conserver cette joie de vivre, Diane reste attentive à son équilibre.

Elle enfourche son vélo ou met ses grosses bottes et va se promener lorsqu’elle a besoin de se ressourcer. «Mais avec trois enfants, il est clair que, pour le moment, je passe en dernier!»

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Antonio Zanni, 39 ans, naturopathe, enseignant et électricien

Depuis la naissance d’Uriel, Antonio a repris un travail salarié comme électricien pour assurer la subsistance de sa famille. Sans abandonner ses activités de naturopathe et d’enseignant de Tai chi chuan et de Qi gong. «Trois soirs par semaine, j’enseigne dans mon école, Renaissance du Tao. Et le samedi, je reçois des patients. Les cours me permettent de me détendre et de faire le plein d’énergie, mais c’est fatigant.» Lorsqu’il a besoin d’une pause, Antonio s’installe devant la télé avec ses filles, boit un thé, fait du yoga, enfourche son vélo ou emmène sa famille aux bains thermaux. «Gérer tout cela est un choix et c’est une question d’attitude. Si on a un but, on se donne les moyens de l’atteindre.» Extra_Sante_f_42_Low-res 15